L’Inde
L’inde, l’un des pays majeurs de l’Asie du sud, occupe une position stratégique : bordé au nord par la Chine, le Népal et le Bhoutan, au nord ouest par le Pakistan, à l’est par le Myanmar et le Bangladesh et largement ouvert au sud sur l’océan Indien.
L’Inde offre un imposant patrimoine naturel, éclipsé bien souvent par son immense rayonnement spirituel, mystique et mythique. Chaque lieu en Inde est un monde en soi.
La région nord de "l’Uttar Padresh" mêle harmonieusement collines, montagnes et lacs.
Ladakh
Tout au nord de l’Inde, le Ladakh, terre des hauts cols, se situe à cheval sur les états de Jammu et du Cachemire. Il s’étend sur 60 000 km2. L’altitude varie entre 2600 m et 7670 m. C’est la région la plus vaste et la plus haute du pays, enclavée au beau milieu de deux chaînes prestigieuses : l’Himalaya au sud et le Karakoram au nord. Solidement accroché sur le pourtour est du plateau tibétain, le Ladakh tire sa renommée de la beauté de ses paysages et de la culture bouddhique de son peuple. Profondément influencé par le monde tibétain, le Ladakh porte bien sa dénomination de Petit Tibet. Sur le plan géographique, c’est l’un des déserts les plus hauts et les plus secs. Les traits des Ladakhis, leurs vêtements et leurs dialectes se rapprochent de ceux des Tibétains et des Mongols. Dans sa grande majorité, la population est bouddhiste. L’autre religion la plus fréquemment rencontrée appartient au courant musulman Shia.
Leh
Capitale du Ladakh, perchée à 3505 mètres, Leh s’étend au milieu de petites collines au nord de la vallée de l’Indus, entre les montagnes du Stok, au sud, et la chaîne du Ladakh, au nord. Arrosée par le fleuve Zanskar, Leh représente pour de nombreux voyageurs un havre de paix où de nombreuses découvertes attendent les curieux. C’est depuis toujours un grand centre du bouddhisme tibétain. Ses Gompas (monastères/écoles) continuent d’attirer des pèlerins venus du monde entier.
Un peu de géographie
Le Ladakh se divise en Ladakh Centre et Nubra. Le Ladakh Centre constitue le cœur de la vallée de l’Indus. Nubra déploie de profondes vallées et se hérisse de hautes montagnes. Au nord de la chaîne du Ladakh, se trouvent les cols qui permettent de descendre vers les vallées des fleuves Nubra et Shyok et l’extrémité est des montagnes du Karakoram.
Le Ladakh est une terre jeune de quelques millions d’années seulement, issue du plissement de la croûte terrestre alors que le sous continent indien mû par une force irrésistible compresse la masse inébranlable de l’Asie. Les paysages du Ladakh se caractérisent par la présence des grandes chaînes de l’Himalaya, du Zanskar, du Ladakh et du Karakoram, celle des plus grands glaciers du monde (hors zones polaires) et du magnifique lac de Pangong Tso (150 km de long, 4 km de large, 4000 m d’altitude).
Climat
Le Ladakh est une terre de contrastes entre vents glacés et soleil infernal. C’est un désert froid qui bénéficie de l’atmosphère humide générée par les hauts sommets de l’Himalaya et d’autres chaînes moins élevées. Un peu de pluie et de neige parviennent ainsi jusqu’à ces zones sèches où les forces telluriques ont créé des paysages fantastiques.On dit que le Ladakh est le seul lieu sur terre où l’on peut s’asseoir au soleil, les pieds à l’ombre, et pâtir à la fois de coups de soleil et d’engelures.
Population
Les 160 000 habitants du Ladakh se répartissent en différents peuples, en particulier tibétain et dard.
Les Mons, nomades aryens, sont, dans leur grande majorité, des gens du spectacle, souvent excellents musiciens. On rencontre les Dards tout au long de la vallée de l’Indus, certains sont musulmans, d’autres, plus nombreux, suivent le Bouddhisme tibétain largement diffusé par l’arrivée de population bouddhiste au centre et à l’est du Ladakh. Cet apport humain a décidé de l’identité ladakhi de génération en génération. Les Baltis, venus de Saka (Asie centrale) habitent surtout dans la région de Kargil
Religion
Le Ladakh est l’un des rares endroits où l’on peut approcher le courant du bouddhisme Mahayana, également connu sous le nom de Lamaïsme. Le bouddhisme est présent au Ladakh depuis le 7e siècle. Actuellement de nombreux Ladakhis se sont convertis à l’Islam sans oublier pour autant leurs dieux, déesses, rituels et symboles. C’est peut-être étonnant, mais cela ne perturbent en rien les Ladakhis qui se sont créés ainsi leur propre philosophie et demeurent très attachés à la doctrine de la compassion. Le Lamaïsme, l’Islam et la religion chrétienne se partagent les ferveurs du peuple ladakhi.
Histoire
Des gravures datées du Néolithique ont été trouvées en de nombreux lieux du Ladakh au Zanskar jusqu’.au Nubra, ce qui prouve que cette terre est habitée depuis des temps très anciens. Des tribus de pasteurs venues de l’ouest et de l’est ont lentement peuplé le Ladakh au cours des siècles.
Les aryens Dards qui sont parvenus au Ladakh dans la région de Dhahanu, par le Cachemire et le nord du Pakistan, ont préservé leur culture originale alors que celle de Rupshu est très largement peuplée de tribus tibétaines dont la vie semi-nomade a quelque peu évolué au cours des siècles. D’autres invasions ont déferlé sur cette terre, notamment en provenance d’Asie centrale et du Baltistan.
Naissance d’une nation
La région du Ladakh fut un royaume qui, pendant 900 ans à partir du milieu du Xe siècle, connut l’indépendance. Il fut à son apogée au XVIIe siècle sous le règne du célèbre roi Sengge Namgyal qui étendit son pouvoir du Spiti à l’ouest du Tibet jusqu’au Mayumia, aux abords du site sacré du mont Kailash et sur les rives du lac Mansarovar. Puis ce furent de grandes rivalités entre le Cachemire, le Tibet et la Chine pour conquérir ou reconquérir des territoires.
Les premiers colons du Ladakh furent les Indo-Aryens Mons descendus de la chaîne himalayenne. Ils sont persuadés que ce sont eux qui ont apporté le bouddhisme indien au Ladakh. Les Darads venus de l’extrème ouest des Himalayas sont crédités de l’introduction de l’agriculture et les Tibétains de la tradition pastorale.
Au XVIIe, le Ladakh constitue la meilleure voie pour aller du Penjab à l’Asie centrale. C’est la route des marchands et des pèlerins qui voyagent à pied ou à cheval. Leh se situe à mi-chemin ce qui fait d’elle un gigantesque entrepôt. Son bazar accueille les marchands des lointaines contrées. La ville est renommée pour le commerce des châles en pashmina, si célèbres pour leur douceur et leur chaleur. Le partage de l’Inde bouleversa le pays : le Baltistan fut rattaché au Pakistan alors que le Ladakh demeurait indien au sein de l’état de Jammu et du Cachemire.
Histoire de Leh
Leh devient la capitale du Ladakh sous le règne du roi Namgyal et la ville se développe rapidement pour devenir l’un des marchés les plus importants de la route de la soie.
Organisation du Ladakh
Leh et Kargil sont les 2 districts administratifs du Ladakh. Leh en est la ville principale. Tant sur le plan géographique qu’ethnique, la population est lamaïste bouddhiste.
Irrigation
La principale source d’eau dans ce désert est la neige. Elle alimente les glaciers qui se transforment ensuite en torrents pour venir irriguer les champs en été. Les neiges des sommets sont également des sources d’approvisionnement en eau.
Ouverture au tourisme
C’est en 1974 que le gouvernement indien décida d’ouvrir le Ladakh au tourisme international.
Les touristes visitent le Ladakh par la route de Shrinagar, l’himachal Pradesh ou le Cachemire.
En juillet et en août, les touristes sont au coude à coude dans la rue principale où les échoppes anciennes et les alimentations ont été remplacées par les boutiques d’artisanat cachemiri, les centres d’art et les restaurants tibétains.
Vous pouvez contacter pour plus d'informations par e-mail ou par WhatsApp (Iman, manager de l'agence) pour le programme au fur et à mesure