Delhi
Delhi est le point de départ idéal pour les amateurs de trekking. La capitale de l’Inde est la référence historique et culturelle qui reflète le mieux la diversité du sous-continent. C’est la chance pour le voyageur d’être au cœur des multiples et étonnantes facettes de la société indienne et de pouvoir les replacer une à une dans leur véritable contexte.
La ville moderne de Delhi s’est construite sur un site qui compte les strates de 8 autres cités successivement bâties en ce même lieu sous un nom différent à chaque fois. La plus ancienne ville s’appelait Indraprastha. Son existence remonte au IVe siècle de notre ère. Delhi, capitale administrative et politique depuis l’indépendance de l’Inde en 1947, est en passe de devenir l’un des centres d’affaires les plus influents du pays. La ville a vu l’avènement et la chute de nombreux empires qui l’ont couverte de monuments pour illustrer leur splendeur et leur gloire. Delhi sert d’écrin au Mahabharata, la grande fresque épique où se combattent les branches rivales des Kauravas et des Pandavas pour la conquête de Indraprastha. Les sites à visiter en priorité sont ceux de la colline Raisina, le palais du Vice-Roi, chef d’œuvre de Lutyen, le tombeau de Humayun, la tour et la mosquée Qutub Minar, le Fort Rouge, la Porte de l’Inde, Agra, le Taj Mahal… Delhi est divisée en New Delhi et Old Delhi.
New Delhi
New Delhi, la capitale de l’Inde se trouve au nord du pays. Elle s’est développée sur la rive ouest du fleuve Yamuna. Entourée sur trois côtés par l’Haryana et à l’est, au-delà du fleuve, par l’Uttar Pradesh, New Delhi se situe dans une zone sensible aux tremblements de terre. Les hivers à New Delhi sont relativement froids à cause de la proximité des chaîne himalayennes. Les étés sont très chauds souvent avec des vagues de chaleur qui exigent un certain nombre de précautions avant de sortir par les périodes les plus chaudes.
Depuis toujours la cité a été le phare politique du pays. Des dynasties successives l’ont choisie pour être le lieu de leur pouvoir entre les XIIIe et XVIIe siècles. Les innombrables visages de la ville passionnent les visiteurs. Il n’est pas rare de voir côte à côte des gratte-ciels, des résidences coloniales, de rutilants complexes commerciaux et des monuments historiques de première grandeur.
Old Delhi
La vieille ville s’étend à 6 km au nord du centre ville de New Delhi. Le tour de Old Delhi commence par le Fort Rouge. De là, on peut prendre un rickshaw pour aller à Chandani Chowk ou Moonlit Square. C’est un lieu si ancien qu’on a l’illusion de se retrouver par moments au Caire, à Istanbul ou bien encore à Chester ou à Heidelberg. A Old Delhi, on est à la fois dans l’endroit le plus peuplé où s’entassent un nombre infini d’habitations et sur le plus grand marché du monde : joailliers, marchands d’épices, marchands de fruits et légumes et de toutes sortes de nourriture, bureaux de change, boutiques sous les arcades, ateliers… On y trouve également des bâtiments datant du XIXe siècle, construits par les Britanniques : Town Hall, St-James Church, l’ancien collège St-Stephens et le Département d’Archéologie dont la colonnade nous expédie deux siècles
en arrière.
La colline Raisina
Ici sont rassemblées les plus importantes structures de l’état : palais présidentiel, Rashtrapati Bhavan, bureau du premier ministre, Parlement d’Inde, le Rajpath, le Vijay Chowk et la Porte de l’Inde. L’immense colonne de Jaipur se dresse sur la colline de Raisina. C’est le symbole de la victoire créé par le grand Luyten. Un autre de ses chefs d’œuvre se trouve en ce lieu : les Jardins moghols du Rashtrapati Bhavan qui nécessitent les soins de 418 jardiniers et le palais du Vice-Roi qui requiert une formidable équipe de personnel : 2000 personnes.
La Porte de l’Inde
Au pied de la colline Raisina, sur le Raipath de New Delhi, se dresse la Porte de l’Inde appelée autrefois Mémorial indien de toutes les guerres. C’est une arche de 42 mètres imaginée par Lutyen en hommage aux 60 000 morts des deux guerres mondiales et à ceux tombés en Afghanistan.
Le duc de Connaught en a posé la première pierre le 10 février 1921. Les noms des soldats disparus sont gravés sur les murs.
Ama Jawan Jyoti
C’est le nom de la flamme du soldat inconnu. Cette flamme qui brûle éternellement depuis 1971 sous la Porte de l’Inde, honore la mémoire des disparus anonymes.
Le Tombeau Humayun
C’est peut-être le plus élégant monument moghol et le premier exemple de ce type d’architecture en Inde. Il se trouve à Nizamuddin East New Delhi. Construit par la femme de Humayun, Haji Begum au milieu du XVIe siècle, ce bâtiment de pierres rouges annonce déjà la perfection du mausolée
Taj Mahal. Haji Begum est elle-même ensevelie dans le tombeau bâti de pierres rouges et blanches et de marbres noirs et jaunes. Le tombeau se dresse sur une plate forme montée de pierres rouges. L’édification du tombeau s’est terminée en 1565. Il est admirablement situé dans les Jardins moghols. La visite de la mosquée, des mausolées et des ruines des anciens forts, s’impose. Tout comme celle de l’extraordinaire pilier, totem de Delhi, constitué de 99% de fer, debout depuis près de 1600 ans. Personne au monde n’a deviné son secret : comment peut-il ne comporter aucune trace de rouille ? Il est unique sur la planète.
Jamma Masjid
C’est l’une des plus grandes mosquées d’Inde, érigée par Shah Jahan.Achevée en 1658, la mosquée comporte trois porches d’entrée, quatre tours d’angle et deux minarets de 40 mètres. Vous pouvez la visiter en respectant l’usage : vous déchausser et porter des vêtements « décents ». Vous pouvez faire l’ascension des minarets pour avoir, de là-haut, le point de vue des oiseaux sur Delhi.
Le tombeau de Safdarjung
Ce tombeau fut construit par le Nabab de Avadh pour honorer son père. C’est un bel exemple d’architecture funéraire qui conte la saga des derniers vestiges d’un empire qui disparaît. Il se trouve à proximité de l’aéroport de Salfarjung.
Le Fort rouge
Plus connu sous le non de Lal Quila (Lal veut dire rouge et Quila, fort), ce palais a été élevé par Shah Jahan en 1648. Il représente une véritable cité dans la cité. Quand Shah Jahan transféra sa capitale de Agra vers New Delhi, il fit construire cette résidence comme une forteresse militaire. Le bâtiment le plus magnifique est le Diwan I Khas, c’est-à-dire la salle des audiences privées. Ce fort est constitué par un ensemble de bâtiments de marbre, pourvus de balcons et de fenêtres à jalousies, de murs massifs de pierres rouges, de remparts et de portes. Il s’étend sur les rives du fleuve Yamuna en dessinant au sol un octogone irrégulier. Le mur de 2.4 km qui le cerne, comporte deux entrées principales : la porte de Delhi et celle de Lahori face au célèbre marché Chandani Chowk.
La Porte de l’Inde
Au pied de la colline Raisina, sur le Raipath de New Delhi, se dresse la Porte de l’Inde appelée autrefois Mémorial indien de toutes les guerres. C’est une arche de 42 mètres imaginée par Lutyen en hommage aux 60 000 morts des deux guerres mondiales et à ceux tombés en Afghanistan.
Le duc de Connaught en a posé la première pierre le 10 février 1921. Les noms des soldats disparus sont gravés sur les murs.
Ama Jawan Jyoti
C’est le nom de la flamme du soldat inconnu. Cette flamme qui brûle éternellement depuis 1971 sous la Porte de l’Inde, honore la mémoire des disparus anonymes.
Quaran Qila
A ce que l’on raconte, les Pandavas auraient construit leur capitale Indraprastha à l’emplacement de ce vieux fort désormais en ruines. Ce fut pourtant le siège administratif de plusieurs empereurs. Le légendaire Prithviraj Chauhan y régna jusqu’à ce qu’il soit défait par Abdali à la bataille de Panipat. Vous pouvez assister chaque soir à un spectacle son et lumière qui relate l’épopée historique dont le vieux fort fut le témoin privilégié. Les horaires et les tickets sont disponibles à l’Office du tourisme.
Qutub Minar
Cette tour, est la tour Eiffel de Delhi. Construite par le souverain musulman Qutub-ud-din en 1199, elle a été achevée par Itutmish, autre monarque musulman. La tour d’une hauteur de 72.5 mètres, s’élève au sud de la capitale. Elle comporte une mosquée à sa base. Les touristes ne sont pas autorisés à visiter le minaret. Face à cette tour, se trouve le célèbre pilier de fer dont l’érection remonterait au Ve siècle. Ce pilier doit sa grande renommée à son originalité unique au monde : bien qu’en fer, il ne possède aucune trace de rouille malgré son âge plusieurs fois séculaire.
Agra
C’est la cité construite sur les rives du fleuve Yamuna, par le sultan Sikandar Lodi en 1506. Elle fait partie actuellement de l’état de Uttar Pradesh. Elle est célèbre pour avoir été la capitale de nombreux empereurs moghols de 1526 à 1658. C’est une ville recherchée pour ses magnifiques monuments moghols et en particulier pour les 3 joyaux classés Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO :
le Taj Mahal, le Fatehpur et le Sikri. Le nom Agra est un dérivé du mot Agrabana qui signifie paradis. Il y est fait mention dans l’épopée du Mhabharata. Ptolémée, le grand géographe, qui vivait au IIe siècle de notre ère, a situé Agra sur sa carte du monde. Au XIIe siècle, le poète persan Salman raconte l’assaut désespéré contre Agra du sultan Mahmud of Ghazni, afin de la délivrer du roi Jaipal.
Rashtrapati Bhavan
Le palais du Vice-Roi devenu résidence présidentielle, est le chef d’œuvre de Lutyen. Il est plus vaste que Versailles, et sur le plan architectural, c’est une fusion réussie entre les arts indien et occidental. Conçu par Luyten, construit en 1931, il fut le symbole de la toute puissance britannique.
La salle la plus extraodinaire est celle de Durbar Hall qui se trouve sous le dôme principal. Les plus importantes cérémonies officielles s’y tiennent. A l’ouest, on peut admirer les splendides jardins moghols créés à l’image de ceux qui fleurissent au Cachemire. On nomme aussi ces jardins, jardins aux papillons, tant ils sont nombreux à voler de fleur en fleur… Les jardins moghols sont ouverts au public. Le Rashtrapati Bhavan comporte 340 pièces, 37 salons, 74 halls et loggias, 18 escaliers et
37 fontaines.
Taj Mahal
Célèbre dans le monde entier, ce tombeau fut élevé par l’empereur moghol Shah Jahan, en mémoire de son épouse bien aimée Mumtaz. Situé à Agra, sa construction a commencé en1632 et s’est achevée en 1653. Entièrement construit de marbre blanc, ce mausolée est considéré par les spécialistes comme le sommet de l’architecture moghole. Le Taj Mahal mêle harmonieusement les influences persane, turque, indienne et arabe. L’architecte principal en fut Ustad Ahmad Lahauri. Son classement Patrimoine historique de l’humanité par l’UNESCO remonte à 1983. Un célèbre historien Shri P.N. Oak et quelques uns de ses collègues, prétendent que le Taj Mahal serait le Tejo Mahalaya, temple mythique dédié à Shiva. La thèse de Shri P.N. Oak publiée en 1965, La véritable histoire, s’appuie sur le fait qu’aucun autre palais dans le monde musulman ne porte le nom de Mahal qui appartient à la terminologie hindoue (Tejo Mahal ?)
Le temple du Lotus
Achevé en 1986, le temple Bahai s’élève au milieu des jardins et des bassins. Les croyants, quelles que soient leurs religions, sont invités à visiter le temple, à prier ou méditer silencieusement selon leur foi. Sa forme architecturale en fleur de lotus lui donne son nom. La vue du temple est magnifique quand la lumière du coucher du soleil l’inonde.
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